Inauguration Station Epuration Sauvetat sur Lède 

Inauguration de la Station d'épuration de la Sauvetat sur Lède

Le 16 juin dernier, le Syndicat Départemental EAU47 a inauguré la nouvelle station d'épuration de la Sauvetat sur Lède qui traite les eaux usées du bourg.

Cette cérémonie d'inauguration a été rythmée par la présence de :Station d'épuration de La Sauvetat sur Lède

  • M. Marcel CALMETTE, Conseiller Départemental du Canton du Haut Agenais Périgord représentant M. Pierre CAMANI, Sénateur et Président du Conseil Départemental de Lot-et-Garonne
  • Mme Geneviève LE LANNIC, Présidente du Syndicat Départemental EAU47
  • Mme Françoise LABORDE, Maire de la Commune de la Sauvetat sur Lède et Vice-Présidente du Syndicat Départemental EAU 47 en charge du Territoire Nord du Lot
  • M. Jean-Pierre LORENZON, Vice-Président du Syndicat Départemental EAU47 en charge du Territoire Penne Saint-Sylvestre
  • M. Christian PAJOT, Vice-Président Thématique du Syndicat Départemental EAU47 - Travaux et assainissement non collectif
  • M. Jean-Luc DELEAU, Directeur Régional de l'entreprise SAUR - Constructeur de la station
  • M. Laurent SUDOUR, Directeur de PAJOT Entreprises - Villeréal - Génie civil de la station

LA STATION

La filière d'épuration fonctionne notamment selon un procédé écologique, conforme aux exigences environnementales. Les caractéristiques de l'unité de traitement sont les suivantes :

Filière :

  • Disques biologiques
  • Lits plantés de roseaux

Capacité : 400 équivalents habitants

Montant global des travaux : 523 610 €

Durée des travaux : 6 mois dont 1 mois de préparation

 

Sur cette station, le traitement des effluents se réalise en trois étapes :

ETAPE 1 : LE PRÉTRAITEMENT

 

 

Première étape de dégrillage qui consiste à retirer les objets et les déchets non biodégradables. Ils sont ensuite réduits, ensachés et évacués en usine d'incinération.

 

 

ETAPE 2 : LE TRAITEMENT BIOLOGIQUE

Les eaux usées prétraitées sont réparties sur deux files de disques biologiques.

Les disques circulaires sont mis en rotation dans une cuve, alternant l'immersion au sein des eaux à traiter et l'émersion permettant l'oxygénation.

Un film biologique se développe ainsi à la surface des disques, dégradant la pollution carbonée et azotée. Une injection de chlorure ferrique assure le traitement complémentaire du phosphore.

 

 

ETAPE 3 : LA SÉPARATION EAU TRAITÉE / BOUES

 

Les boues extraites en sortie des disques biologiques (décanteur lamellaire) sont envoyées sur des lits plantés de roseaux, où elles s'égouttent. Les boues ainsi drainées et minéralisées sont stockéees sur une période de cinq ans avant compostage ou valorisation agricole.

 

 

 


 

LE FINANCEMENT

  • Agence de l'Eau Adour-Garonne : 40 % du projet
  • Conseil Départemental de Lot-et-Garonne : 35 % du projet
  • Syndicat Départemental EAU47 : 15 % du projet
  • Commune de La Sauvetat sur Lède : 10 % du projet

LES INTERVENANTS

  • Maître d'oeuvre : Cabinet IEI MARES
  • Constructeur de la station d'épuration : SAUR / PAJOT
  • Système de transfert des effluents : SADE CGTH
  • Mission Sécurité et Protection de la Santé : CSP2S0
  • Etude Géotechnique : ALIOS
  • Contrôle technique et tests de réception : APAVE / SOS VIDANGE
  • Exploitant : SAUR
  • Coordinateur de sécurité : SPS Cabinet Vincent Chaudun
  • Espaces Verts : DELFAULT

 

 


L'HISTOIRE DE LA STATION

La station d'épuration initiale a été créée en 1978 et dimensionnée pour une charge nominale de 200 EH (équivalent/habitants).

Suite au constat du schéma communal d'assainissement établi en 2004 par le Syndicat du Nord du Lot, la station de traitement des eaux usées de la Sauvetat sur Lède a fait l'objet d'un renouvellement car elle avait atteint sa charge maximale.

Il a fallu au moins trois ans pour trouver un terrain susceptible d'accueillir la nouvelle station d'épuration et d'y intégrer un réseau de transfert des effluents.

De plus, au regard du développement urbain de la commune et de la charge polluante existante, le dimensionnement de celle-ci a été porté à 400 eq.ha.

Le procédé mis en oeuvre permettra d'augmenter la capacité de traitement à l'avenir, si nécessaire.

 

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